Empathy Is My Superpower and Kryptonite
I’m an empath. I feel too much. It is both my superpower and my kryptonite. Lately, it has been more of the latter.
Lucid pain and sorrow infiltrate my body and I am paralyzed by feelings that are not my own. I carry the fear from people who are shot dead in the streets. Suffering from animals who are slaughtered for human consumption. Pain from children who are exploited and tortured.
There is unspeakable evil that exists in the world and it plagues my fragile heart. I am angry and exhausted. I just want things to be different.
At night, I cradle my delicate limbs to sleep in a sea of salty tears, but only to create room for sweeter sentiments. I wake up to the serene sound of, “Good morning mama, it’s time to get up.” A big grin sweeps across Dakota’s face and I am instantly blanketed by the weight of peace.
I drink in the saffron sunlight as it peeks through the shallow cracks of the blinds. Then, I remember that pure goodness exists in this life, too.
I feel triumph as I witness cows escape their murderers and find sanctuary in the arms of compassionate people. Fascination when my daughter experiences something for the first time. Ecstasy when a new baby is born. Gratitude when extending acts of kindness.
The totality of my sentience brings offerings of remembrance of my indelible connection to the universe and all of those who exist in it.
I’m an empath. I feel too much. But this just means that I’m alive. Learning. Rising.
Je suis une empathe. Je suis trop sensible. C’est en même temps mon super pouvoir et ma kryptonite.
Une douleur et un chagrin lucides s’infiltrent dans mon corps et je suis paralysé par des sentiments qui ne sont pas les miens. Je porte la peur des gens qui sont abattus dans les rues. La souffrance des animaux qui sont abattus pour la consommation humaine. La douleur des enfants qui sont exploités et torturés.
Il existe un mal indicible dans le monde et il empoisonne mon coeur fragile. Je suis en colère et épuisé. Je veux juste que les choses soient différentes.
La nuit, je berce mes membres délicats dans un océan de larmes salées pour dormir, mais seulement pour faire place à des sentiments plus chaleureux. Je me réveille avec la voix apaisante de «Bonjour maman, il est l’heure de se lever.» Un grand sourire illumine le visage de Dakota et le poids de la paix m’envahit aussitôt.
Je bois de la lumière safranée du soleil en regardant à travers les fines fissures des stores. Puis, je me souviens que la bonté absolue existe aussi dans cette vie.
Je ressens le triomphe lorsque je vois des vaches échapper à leurs meurtriers et trouver refuge dans les bras de personnes compatissantes. La stupéfaction lorsque ma fille fait l’expérience de quelque chose pour la première fois. L’extase quand un nouveau bébé naît. Gratitude quand je fais des actes de gentillesse.
La plénitude de ma sensibilité m’apporte des offrandes en souvenir de mon lien indestructible avec l’univers et tous ceux qui y vivent.
Je suis une empathe. Je suis trop sensible. Mais cela prouve que je suis vivante, que j’apprends et que je me développe.